Scènes de genre Vintage 1974-1995

« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » disait justement le poète Paul Éluard, Pas de mise en scène dans ces images, juste des concours de circonstance que je laisse patiemment se dessiner et que je capture. A la recherche de traces d’humanité, de scènes de la vie quotidienne du genre humain et animal… bref de l’existence.
La volonté de regarder et de garder des images anciennes, dont certaines réalisées il y a 43 ans procure à l’auteur des impressions diverses qui relèvent de l’introspection et en même temps d’une certaine distance. Comme le vin, certaines vieillissent avec bonheur et d’autres laissent un goût d’inachevé.
C’est en tout cas une lecture d’images passionnante pour l’auteur qui mesure le degré de spontanéité et l’attitude décomplexée du photographe débutant qu’il était à l’époque.
Jean Hincker, 2017

« Dans son essence même, la photographie humaniste se fait le champion de l’inspiration et de l’altruisme, de ceux qui nous font la charité d’être sensés, justes, réconfortants et sincères, ce qu’on ne peut comparer qu’à la piété.
Si la photographie était une machine à voyager dans le temps, en mouvement entre des univers parallèles, de quelles merveilles pourrions-nous imaginer la réalisation ? En arrière, en avant, en avant, en arrière - des expériences, douloureuses et nombreuses, rien de perdu à jamais. La vie quotidienne des gens, leurs paysages urbains, leurs inspirations, de Paris à Barcelone, de Venise à Bastia, de Biarritz à Chefchaouen, et à Louxor. Ce monde sert à Hincker de toile vierge, éclaboussée de visions pleines de couleur, de style et d’expérience ; de visages et de traditions ; de saveurs et de senteurs ; et de convictions. L’humanité est bien vivante ».

MANUEL RIVERA-ORTIZ, photographe documentaire. Auteur de “India: A Celebration of Life.” Ed. Kehrer Verlag). Président et fondateur de la Fondation Manuel Rivera-Ortiz pour la Photographie et les Films Documentaires